POURQUOI FAIRE UNE EXPERTISE : MAISON FISSURÉE

Tarn et Occitanie

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Ingénieur conseil et expert indépendant

Une maison sur deux en France serait menacée par la sécheresse en raison de son exposition aux sols argileux sensible au phénomène de variations volumique sous déséquilibre hydrique plus communément appelé phénomène de retrait / gonflement des argiles (RGA). Ce phénomène est amplifié par le dérèglement climatique de ces dernières années / décennies.

Le phénomène de retrait / gonflement des argiles engendre chaque année des dégâts considérables, indemnisables au titre des catastrophes naturelles. La grande majorité des sinistres concerne les maisons individuelles dont les fondations sont souvent superficielles, contrairement aux immeubles collectifs.

Sur la période de 1989 à 2018

  • Le coût des indemnisations des sinistres liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles a été évalué à 12,3 milliards d'euros par la Caisse Centrale de Réassurance ce qui fait de la sécheresse la deuxième cause d'indemnisation au titre des catastrophes naturelles après les inondations ;

  • Plus de 10 000 communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle sécheresse, soit près de 29 000 arrêtés.

Dans de nombreux cas des reprises en sous-œuvre par micropieux sont nécessaires. Les coûts d'intervention peuvent se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Dans les cas extrêmes, mais heureusement rares, où le coût de confortement dépasse la valeur de la construction, des démolitions peuvent avoir lieu.

GEOSOLS ETUDES réalise de nombreuses expertises (mission G5) pour :

  • des particuliers,

  • des experts d’assurés,

  • d’assurances

  • ou judicaires.

Notre rôle est de déterminer les causes des désordres et les remèdes à y apporter en régions Occitanie, Nouvelle Aquitaine, Auvergne Rhône-Alpes.

Sécheresse et phénomène de retrait / Gonflement des argiles

Certains sols argileux sur lesquels sont construites des maisons sont susceptibles de subir des variations volumiques sous déséquilibre hydrique en fonction des fluctuations de leurs teneurs en eau. Ainsi, certains sols argileux peuvent se rétracter lors des périodes de sécheresses, engendrer des tassements pouvant atteindre plusieurs centimètres, et gonfler lors des épisodes pluvieux, provoquant des mouvements de sols d’autant plus importants que les épisodes météorologiques se répètent et sont importants.

Ces mouvements de terrain induits par le retrait / gonflement des argiles endommagent les maisons qui subissent les effets des amplitudes des déformations du sol et se fissurent (en façades : fissures souvent obliques et passant généralement par les points de faiblesse que constituent les ouvertures : portes, fenêtres). Les désordres se manifestent également par des décollements entre les éléments jointifs (garages, terrasses, trottoirs périphériques …) ainsi que par une distorsion des portes et fenêtres, un tassement des dallages et des dislocations cloisons et parfois la rupture de canalisations enterrées.

Origines des désordres de type fissuration / tassement

Vulnérabilité de l'habitat individuel

Les constructions les plus vulnérables au phénomène de retrait / gonflement des argiles sont les maisons individuelles. Plusieurs raisons expliquent l'incapacité de ce type d'habitat à supporter les distorsions générées par le mouvement du sol provoqué par le phénomène de retrait / gonflement des argiles :

  • la structure des bâtiments : légers et généralement peu rigides ;

  • des fondations souvent superficielles ;

  • l'absence, dans une majorité des cas, d'une étude géotechnique préalable à la construction qui aurait permis entre autres d’identifier la présence éventuelle d’argiles sensibles aux phénomènes de retrait / gonflement et de concevoir le bâtiment en prenant en compte le risque associé.

La construction sinistrée type est une habitation individuelle ayant un mode de fondations inadapté à la géologie du site, avec présence d'arbres à proximité pouvant accélérer le phénomène de tassement des argiles sensibles au phénomène de retrait sous déséquilibre hydrique.

Les maisons construites sur des terrains en pente ou un sous-sol partiel, dont les fondations présentent des différences d’ancrage d’un point à un autre de la structure, sont encore plus sensibles.